Tu n'as plus tes règles depuis un an. Ton médecin va sans doute te déclarer en ménopause. Libérée, délivrée ! C'est enfin la fin des règles. Mais si l'on sait que cette période peut éventuellement s'accompagner de bouffées de chaleur et d'une prise de poids, la ménopause a certains impacts dont on ne parle pas. Et pourtant ! En avoir conscience permettrait de prévenir de nombreux troubles à venir !

Os, muscles et ménopause

Pendant toute ta vie menstruée, il y a eu un certain équilibre entre la construction d’os neuf et sa destruction. Tu perdais peu de densité osseuse, grâce notamment aux œstrogènes et à la progestérone.

A la ménopause, finie la protection de tes os ! Pendant les premières années de la ménopause, tu vas perdre en moyenne 2% de densité osseuse par an (contre 3 à 5% tous les 10 ans pendant la vie menstruée )! L’impact de la ménopause est énorme !

Cette perte de densité peut rapidement mener à de l’ostéopénie voire ostéoporose. Il est important d’en prendre conscience et d’agir sur les différents facteurs pour ralentir cette perte. On pensera notamment à l’activité physique, à une alimentation appropriée et à la prise de compléments alimentaires notamment vitamine D3K2 (sur avis médical).

Côté muscles, on peut avoir tendance à baisser les bras et à accepter notre perte de tonicité. Il est fondamental de continuer à avoir une activité physique adaptée, avec notamment du renforcement musculaire.

Je te conseille la lecture d’un guide canadien : too fit to fracture (traduit en français).

densité osseuse ménopause
silhouette poids ménopause

Ménopause, poids et silhouette

C’est une plainte récurrente chez les femmes en ménopause : on prend vite, mais on galère à perdre du poids ! La ménopause s’accompagne en général d’une prise de 4 à 5 kilos, notamment liée à la modification de notre métabolisme basal mais pas que.
En effet, l’arrêt du cycle impacte à la baisse notre dépense énergétique. Mais la perte de muscles, gros consommateurs de calories, est aussi à pointer du doigt ! On pourra également citer les variations émotionnelles qui peuvent mener à une alimentation parfois compulsive, parfois déséquilibrée.

La silhouette également se modifie : notre gras qui était auparavant plus stockée au niveau des cuisses et fesses remonte pour s’installer au niveau de la taille et du ventre. Cette accumulation de gras viscéral induit une déféminisation de la silhouette, parfois très mal vécue. Elle pose également des soucis car elle augmente les risques cardiovasculaires, d’intolérance an glucose et d’inflammation chronique. Un impact de la ménopause à ne pas négliger !

Arrêt du cycle et zone gynéco

L’arrêt du cycle va avoir de nombreux impacts au niveau de la zone gynéco.

Les œstrogènes étaient notamment responsables de la bonne hydratation et élasticité de nos muqueuses. Leur chute drastique peut entrainer une sécheresse vaginale, avec des rapports qui deviennent douloureux et une sensation de frottement, d’irritation très désagréable. Toutes les femmes ne sont bien entendu pas concernées !

De même la chute de nos hormones sexuelles impacte notre système urinaire, provoquant une recrudescence de cystites (infections urinaires) et un plus grand risque de fuites urinaires. Il est fondamental de réagir rapidement dans le cadre de ces dernières et de travailler avec une sage-femme avant que la situation n’empire.

L’impact des manifestations précédentes se ressent également sur la libido, qui souffre déjà de la chute de nos hormones.

ménopause impact fuites urinaires
émotions ménopause

Impacts de la ménopause sur le sommeil et le stress

Concernant la gestion émotionnelle, la ménopause n’est pas sans remous. Cet arrêt du cycle peut être bien mais aussi très mal vécu car il signe la fin de la vie fertile et de notre capacité à avoir un enfant. C’est généralement aussi une période où l’on voit les enfants quitter le nid.
Nos hormones sexuelles, que ce soit œstrogènes ou progestérone, avaient également des rôles importants pour le cerveau, à la fois stimulant mais aussi anxiolytique.
Le cerveau doit donc se réadapter à cette nouvelle donne hormonale et apprendre à faire sans.

Côté sommeil, les bouffées de chaleur n’aident pas à bien dormir. Mais l’arrêt de la progestérone par exemple va impacter la qualité du sommeil et peut favoriser les insomnies car elle avait un rôle relaxant et antidépresseur.

La ménopause s’avère enfin être une période assez challengeante, où l’on doit retrouver des repères. A moins que ce ne soit le bon moment pour faire un point sur ce que nous voulons conserver et ce que nous ne voulons plus pour nous pour les prochaines décennies ?

Envie de traverser sereinement cette transition ?

N’hésite pas à me contacter si tu veux avoir plus d’explications et pourquoi pas que je t’accompagne sur le chemin d’une ménopause apaisée!